Rappel quelques notions pour construire une fiche de programmation et de séquences :
Notion : Elément dont l’acquisition est progressive et qui se retrouve dans plusieurs thèmes de l’année, voire sur plusieurs années successives ; exemple « collectivisation ». La notion doit-être distinguée du vocabulaire : terme simple souvent spécifique à la séance dont la définition n’évolue pas à l’intérieur d’un cycle ; exemple : Anschluss.
Programmation : calendrier établi en début d’année et ajusté en cours d’année définissant l’architecture de l’année scolaire en histoire-géographie pour chaque classe : ordre dans lequel les questions de programme sont abordées, temps consacré à chacune d’entre elles (nombre de séquences). Il nécessite de faire des choix et de tenir compte aussi de l’articulation avec la progression.
Progression (des apprentissages) : elle définit les objectifs en termes de connaissances et de capacités pour chaque classe, voire chaque élève.
Problématique : c’est le fil directeur du cours et de la séquence. Adaptée au niveau de classe elle oblige à choisir dans les contenus d’un thème et donne sens à l’enseignement dispensé. La problématique facilite les processus de mémorisation chez les élèves.
Séance : portion du temps d’enseignement correspondant à une heure de cours (50 minutes de fait). Elle doit présenter une cohérence avec des objectifs en termes d’apprentissage, un début qui pose la problématique ou fil directeur du cours, une fin qui répond à la problématique.
Séquence : portion du temps d’enseignement correspondant à un thème du programme. Elle comprend donc généralement plusieurs séances. Elle doit présenter une cohérence avec des objectifs d’apprentissage et une problématique.
Programmes d’histoire et de géographie en classe de Seconde générale et technologique : Bulletin officiel spécial n° 4 du 29 avril 2010
Quelques conseils pour élaborer une programmation annuelle :
Tenir compte :
- Du programme officiel
- De la progression des compétences
- Des prérequis
- Des objectifs à finaliser
Construire une programmation :
«Construire une programmation annuelle, en fonction des indications horaires qui figurent dans les programmes. Il est conseillé de partir d’une base horaire réelle, c’est à dire tenant compte des évaluations, des absences éventuelles de la classe (en sortie par exemple) ou du professeur (formation, maladie), ou encore les impondérables qui ne manqueront pas de survenir. Il est donc souhaitable de construire une programmation qui comprenne le nombre de semaines de cours de l’année scolaire moins 3. Une programmation annuelle doit aussi intégrer les objectifs qui couvrent l’ensemble des quatre années du collège et des trois années de lycée. Elle doit tenir compte des finalités des programmes, du contexte local (public scolaire, objectifs du contrat d’objectifs de l’établissement, ressources locales) de façon à construire des itinéraires d’apprentissages adaptés aux élèves et répondant aux attentes de l’institution. Ces objectifs portent sur des connaissances (visant « in fine » l’élaboration d’une culture commune) et des compétences.Académie de Grenoble, Inspection pédagogique régionale d’histoire géographie, Enseigner l’histoire.» géographie et l’éducation civique septembre 2010.
Je joins un document provenant de l’académie de Grenoble qui fournit une multitude de conseils précieux pour les collègues débutants rédigés par les inspecteurs en charge dans cette académie en date de 2010 mais il ne faut pas tenir compte de certains éléments évoqués, des références à des épreuves d’évaluation et à certaines parties des programmes de Seconde qui ont été supprimés depuis.
La programmation de séquences en classe de Seconde doit être étalée sur environ 34 semaines date de la fin des cours, soit 2 heures 30 de cours et une heure hebdomadaire en demi classe soit au total 3 heures par élève par semaine, donc une centaine d’heures mais en réalité il reste 90 heures car il faut prévoir les aléas, des heures amputées da la classe pour des activités diverses, des sorties pédagogiques ou autres.
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