On reste sidéré qu’une certaine presse d’opinion (et ses lecteurs) se choque qu’un acteur-vulgarisateur-de-vulgarisation-historique (et titulaire d’une carte de métro) ne trouve pas grâce devant les enseignants d’histoire-géographie qui ont refusé sa présence en cours. La journaliste et ses lecteurs ne semblent voir dans ce refus que la manifestation de quelques sectaires forcément de gauche face à une parole qui serait de l’autre bord. Or, il ne s’agit pas de se positionner sur un clivage politique. Recevoir ce personnage en cours d’histoire, équivaut à inviter une chanteuse spécialiste des bains de siège dans un cours de pharmacologie et un illettré à enseigner la lecture ou à se charger du compte-rendu du dernier Congrès mondial des finno-ougristes. Se souvient-on que le dit acteur pense sincèrement que l’art gothique était une création des Goths ? Honneur aux collègues qui résisteront à la bêtise et lui préfèrent l’histoire. Voici donc un texte de l’historien Florian Mazel sur les arts roman et gothique.

Art roman, art gothique

« […] Le premier terme à apparaître est celui de « gothique » : il fut d’abord

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