- Étude de documents : A l’aide de vos connaissances et des documents suivants, répondez aux questions sur votre copie: /10
Texte 1
L’organisation de la polis grecque constitue une «démocratie directe, j’entends par là d’où est absente toute distinction / opposition voulue entre peuple et représentants, peuple et experts, peuple et État. La démocratie grecque n’est pas une démocratie représentative.» La cité et les lois Cornélius Castoriadis
Texte 2
Démocratie antique et démocratie moderne est l’ouvrage d’un historien américain, Moses I. Finley. Finley constate, en premier lieu, une apathie politique symptomatique de notre époque électoraliste. Le peuple, aujourd’hui troupeau d’électeurs essentiellement passifs, n’est invité qu’à choisir entre des groupes d’élite en concurrence. De fait, « les décisions sont prises par des dirigeants politiques, et non par un vote populaire qui n’a au mieux qu’un pouvoir occasionnel de véto, une fois le fait accompli ».
Texte 3
Au centre chronologique de notre réflexion, il y a eu la Grèce (classique), modèle fameux de l’égalité politique, mais en réalité modèle aussi de l’exclusion. Tant il est évident que, pour les Grecs, la citoyenneté est le moyen privilégié de penser l’altérité (=l’autre) et en particulier d’exclure une bonne partie des membres de la communauté, les critères étant le sang et le sol. L’image idéale de la Grèce vient directement de la vision idéalisée qu’Athènes nous a léguée d’elle-même, celle d’une cité unanime et consensuelle. Citoyennetés antiques et citoyenneté moderne Jean-Claude Carrière
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