Le jalon de l’axe 2 « Patrimoine, la préservation entre tensions et concurrences » s’intéresse à Venise, un des sites touristiques les plus saturés au monde et exemple fréquemment cité pour qualifier le « surtourisme ». Dans cette activité, l’objectif est certes de définir les formes prises par le tourisme culturel dans la cité des Doges, ses effets pervers sur la qualité de la vie urbaine mais aussi de replacer l’action publique dans tout cela. Cette activité intègre le texte-signature de Rémi Knafou, géographe spécialiste du tourisme.
Plusieurs points sont mis en évidence :
- la beauté de Venise se découvre à pied et quasi gratuitement. À moins d’acheter une glace, de visiter un palais ou de s’offrir un tour en gondole, l’excursionniste apporte peu, tout en créant des coûts (entretien, gestion des déchets, ordre public..) et des nuisances,
- la division des Vénitiens sur le sort de leur ville, avec une majorité dans les urnes pour ceux qui profitent de la touristification et qui de fait, relèvent de catégories fort diverses (commerçants, restaurateurs, propriétaires de locations touristiques…),
- une remise en cause du tourisme de masse mais qui doit être nuancée. Il est faux de dire qu’une taxe d’entrée à 5 euros/jour aura un effet dissuasif sur les flux. Par contre, la taxe permet d’assurer que chaque touriste participera à la protection de Venise.
- la place finalement modeste de l’Unesco dont s’accommodent à bon compte les autorités italiennes.
Durée de la séance : 2 heures
Capacité travaillée : adopter une démarche réflexive Différenciation : sans objet Matériel : tout est fourni Évaluation : possible |
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