La Une du journal Sud-Ouest du 2 avril 2001. Consultable sur le site du journal.

 

Complémentaire du jalon abordant la justice locale à travers les tribunaux gacaca au Rwanda, voici une proposition de séance consacrée à la justice internationale face aux crimes de masse : le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie. Elle alterne passages magistraux et mises en activités des élèves consistant d’une part à prélever des informations d’un corpus documentaire de nature différente et d’autre part  à inventer la bande son d’un reportage, en s’appuyant sur des recherches. Un excellent moyen pour travailler à la fois l’écrit et l’oral en Terminale HGGSP !

 

1. ÉTAPE 1 : CONTEXTUALISATION ET PROBLEMATISATION RÉALISÉES PAR LE PROFESSEUR

            Après la mise en place de tribunaux internationaux aux lendemains de la seconde guerre mondiale (Nuremberg, Tokyo), la nécessité d’une justice pénale internationale réapparaît au début des années 1990. L’ONU, en tant que garante du respect des droits de l’homme, œuvre donc, après la fin de la guerre froide, à la création de diverses juridictions internationales. C’est de cette manière que l’extermination des Tutsi au Rwanda en 1994 a été reconnue comme un génocide par le Tribunal pénal international pour le Rwanda, de même que le massacre de Srebrenica en Bosnie-Herzégovine en 1995 l’a été par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie. Cinq tribunaux internationaux existent ou ont existé, pour traiter spécifiquement des crimes de masse –dont certains peuvent être potentiellement des génocides –survenus dans une région ou un pays, parmi eux figure le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) en 1993 installé à La Haye aux Pays-Bas (dissous en 2017).  Problématique : Quelle a été l’action du tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie jusqu’en 2017 ?  A quelles difficultés s’est-il heurté ?

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