Cette progression est le résultat d’une réflexion commune des deux signataires géographiquement éloignés (L’un est historien et l’autre géographe) mais soucieux d’essayer de trouver une cohérence dans une situation tout de même inédite d’annonces non officielles en début d’année sur des allégements de programmes validés en cours d’année … (Après le 19 septembre.)

Le choix de commencer ce programme par cette question sur le socialisme, le communisme et le syndicalisme en Allemagne s’explique par notre intention d’essayer, bien artificiellement, nous l’admettons, de le rapprocher au programme de première. Par le biais d’une évocation indispensable de la révolution russe pour expliquer la rupture au sein du socialisme allemand, nous pouvons montrer de façon pratique l’impact des idéologies, des opinions et des croyances, ce qui correspond au second thème de ce programme.
De façon pratique, et pour pouvoir équilibrer entre l’histoire de la géographie, nous remettons en troisième position, la partie sur le continent américain, ce qui permet de l’introduire par « les États-Unis et le monde depuis 1918. »
Nous ne savons pas encore comment sera traitée cette partie sur médias et opinion publique dans les grandes crises politiques en France depuis l’affaire Dreyfus, et nous essayons de faire intervenir cette question en quatrième position, avant la partie sur « gouverner la France depuis 1946 », qui pourrait d’ailleurs être traitée avant « médias et opinions publiques ».
Pour des raisons d’équilibre, la partie sur « l’Afrique les enjeux du développement » intervient à ce niveau. (Notamment faire composer en Histoire et en géographie pour les devoirs en classe.)
Entre l’Afrique et l’Asie, la question d’histoire sur le Proche-Orient foyers de tension depuis la première guerre mondiale, nous est apparue évidente.
De façon logique nous traiteront de « la Chine et le monde depuis probablement 1949 » pour ouvrir en géographie sur l’Afrique, enjeux de la croissance.
Pour la dernière partie du programme, nous choisisons le cadre régional avec le projet d’une Europe politique, avant d’ouvrir sur cette question sur la gouvernance mondiale que nous mettons en parallèle avec la mondialisation en fonctionnement ce qui permettrait de conclure sur le thème : « des cartes pour comprendre le monde. Cela nous semble efficace pour éviter les redondances, ce qui était inévitable avec les remarques sur la mondialisation en fonctionnement et qui permettrait d’optimiser l’utilisation des cartes, notamment avec les études de cas proposées sur les produits de la mondialisation.

HISTOIRE et GÉOGRAPHIE

  • I. Socialisme, communisme et syndicalisme en Allemagne de 1875 à nos jours (Histoire)
  • II. Les États-Unis et le Monde depuis 1918 (Histoire)
  • III. L’Amérique, puissance du Nord, affirmation du Sud (Géographie)
  • IV. Médias et opinions publiques dans les grande crises politiques depuis l’affaire Dreyfus (Histoire)
  • V. Les mémoires de la seconde guerre Mondiale (Histoire)
  • VI ou V (selon la variante choisie)
  • Gouverner la France depuis 1946 Histoire
  • (Variante selon le thème des mémoires traiter VI. Les mémoires de la guerre d’Algérie°
  • VII. L’Afrique, les enjeux du développement (Géographie)
  • VIII. Le Proche-Orient, un foyer de tensions depuis la première guerre
  • mondiale (Histoire)
  • IX. La Chine et le monde depuis ? (Histoire)
  • X. L’Asie, l’enjeu de la croissance (Géographie)
  • XI. Projet d’une Europe politique depuis le Congrès de La Haye (1948) (Histoire)
  • XII. La mondialisation en fonctionnement (Géographie)
  • XIII. Des cartes pour comprendre le monde (Géographie)
  • XIV. La gouvernance mondiale (Histoire)

Bien entendu il s’agit là de propositions qui n’ont aucune prétention, mais qui nous semblent correspondre à des préoccupations d’enseignants de terrain, qui ont vu passer depuis quelques décennies suffisamment de changement de programme pour les aborder avec un certain pragmatisme.

Bruno Modica – Lycée Henri IV de Béziers
Pierre Jégo – Lycée Aristide Briand Saint Nazaire