La réforme du lycée 2019 prévoit un Enseignement de Spécialité dès la classe de première : « Histoire, Géopolitique, Sciences Politiques ».

A L’intérieur du thème 5 : « Analyser les relations entre Etats et religions » nous devons traiter une partie sur Politique et religion aux USA ; c’est dans cette optique que je propose la synthèse-résumé du livre de la politiste Camille Froidevaux-Metterie. La Découverte, collection Repères (Sciences politiques-droit), 2009.

Politique et religion aux États-Unis

Introduction.

Une exception américaine ?

Le protestantisme constituerait la matrice (« le moule concepteur ») religieuse du projet républicain et libéral* (notamment économiquement) porté par les (députés) constituants de Philadelphie[1].

La logique d’imbrication du spirituel (religion) et du temporel (État) se serait ensuite déployée sans interruption jusqu’à nos jours, comme en témoignent régulièrement les phrases religieuses des présidents des États-Unis. La religion est une composante importante de la politique. Pourtant, il ne s’agit pas d’une théodémocratie car nous sommes en présence d’une république fermement laïque* qui repose sur la liberté religieuse et la neutralité absolue de l’État en matière religieuse[2].

À partir des années 90, l’activisme politique protestant[3] conservateur (récemment les « évangéliques ») — et avec des avancées — a tenté d’ouvrir  une  brèche dans  le mur laïc… mais l’administration Bush n’a jamais réussi à transcrire en droit sa politique basée sur la foi (faith-based).

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