Manuel Hachette Education, 2019, PP. 256 – 319 (livre choisi, format tablette, bon choix de documents)
– Déroulement de la séquence : les grandes révolutions techniques de l’information ? (7 h + 1h évaluation)
BO : 3 jalons – L’information imprimée : de la diffusion de l’imprimerie à la presse à grand tirage. – L’information par le son et l’image : radio et télévision au XXe siècle. – L’information mondialisée et individualisée : naissance et extension du réseau Internet |
Activité élève : après une présentation et une analyse des documents d’accroche avec les élèves pour présenter la séquence (25h), proposition d’une liste de sujets d’activités sur la totalité de la séquence, réalisée en autonomie par les élèves à partir d’une fiche de guidage, d’une durée de 3 heures soit au CDI ou en salle informatique puis présentation des exposés en classe par les élèves au fur et à mesure du cours.
* Déroulement de l’ensemble des activités : travail en autonomie, en groupe d’élèves, durée : 3 heures
* Travail en CDI ou salle informatique ou en classe : organisation en binôme, durée 1 heure puis en groupe 3 ou 4 élèves chacun.
* 1re activité : Revoir rapidement les notions de base et la mise en page d’un journal actuel. Durée : 15 minutes
* 2e activité : travail en autonomie, en groupe d’élèves, durée 3 heures : étude de la presse sous la révolution française, (2 groupes), étude de la presse écrite de la Belle Époque (2 groupes), étude de la presse écrite et des journalistes femmes (1 groupe), étude de l’information par le son et l’image radio et TV (2 groupes), 2 groupes sur la révolution numérique et info mondialisée, etc.
* Restitution et évaluation : exposés des élèves au fur et à mesure du déroulement du cours magistral. Durée de l’exposé 10 minutes et utilisation de supports au choix.
Apprentissage/méthode : étude critique des documents de nature diverse
Évaluation : étude critique d’un ou deux documents
(Présentation du sujet : 15 minutes (documents d’accroche) + analyse des documents avec les élèves)
« En m’éveillant je me disposais à répondre à Henri van Blarenberghe. Mais avant de le faire, je voulus jeter un regard sur Le Figaro, procéder à cet acte abominable et voluptueux qui s’appelle lire le journal et grâce auquel tous les malheurs et les cataclysmes de l’univers pendant les dernières vingt-quatre heures, les batailles qui ont coûté la vie à cinquante mille hommes, les crimes, les grèves, les banqueroutes, les incendies, les empoisonnements, les suicides, les divorces, les cruelles émotions de l’homme d’État et de l’acteur, transmués pour notre usage personnel à nous qui n’y sommes pas intéressés, en un régal matinal, s’associent excellemment, d’une façon particulièrement excitante et tonique, à l’ingestion recommandée de quelques gorgées de café au lait. » 1er février 1907 paru dans Le Figaro
On peut débuter la séquence par cette citation pour montrer que la quête de l’information immédiate faisait déjà partie du quotidien dans les premières décennies du XXe siècle et un rituel au petit déjeuner, le feuilletage de la presse, une pratique partagée par le célèbre écrivain Marcel Proust. Comme beaucoup de ses prédécesseurs écrivains de renom comme Gustave Flaubert, Guy de Maupassant, Émile Zola, la presse écrite, les journaux étaient devenus un support familier pour publier quelques feuillets hebdomadaires de leurs romans comme rédiger des articles en tant que journalistes ou en tant que « plumes » invités. A la veille de la mort de Marcel Proust (1922), la presse écrite au lendemain de la Première Guerre mondiale est à l’aune de son âge d’or; les premières informations radiophoniques régulières en France (Radiola) et en Grande-Bretagne (BBC) mettent fin au monopole de l’information par la presse écrite…
Documents joints:
Fichier la leçon n°2 sur « les grandes révolutions techniques de l’information »
Fichier activités élèves leçon 02
Documents
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